Comment expliquer que d'après les statistiques portant sur le taux de divorces e
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9 réponses
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Bonsoir,
je m'excuse, je me permet 3 réponses, pour que les figures se voient plus clairement:
fig.1 montre:
Le nombre des divorcés en France (2007) dans la population de 15 ans ou plus en %.
Source:
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=2&sous_theme=3&type=1&nivgeo=0&submit=Ok
C'est l'état des choses, dont parle Chantal.
Salu
Wolfgang
Bonsoir à tous,
J'aime bien les aspects quantitatives. Et voici une petite étude en utilisant des données publiées par l' INSEE - donc payé par le contribuable français:
1 répartition régionale des divorces
(axe verticale, colonne y dans la figure jointe,
voyez aussi la figure (1) dans la communication précédente)
c'est bien le constat de Chantal.
2 répartition régionale des allocations sociales de logement (ALS)
(axe horizontale, colonne x dans la figure jointe,
voyez aussi la figure (3) dans la communication suivante)
Ah, on se rende compte qu'il y a une corrélation nette entre le taux des divorces et le taux des logements/locataires précaires (ligne en jaune).
Si en regarde pour les extrêmes, c'est encore plus nette (et ce n'est pas le climat!):
en Guyane (3) les divorces sont relativement rares et les allocations aussi, par-contre en Languedoc-Roussillon (24) les divorces sont plus fréquents ainsi que les allocations.
Ce résultat n'est peut-être pas surprenant - et on pourrait procéder à une analyse des détails, pour l'Île de France par exemple.
J'aurais bien aimé des données socio-culturelle, qui pour une bonne partie - laicité oblige - ne sont pas présent chez l'INSEE. Si il y a quelqu'un ayant accès à des données concernant les écoles privés dans tous les régions, moi j'aimerais voir les chiffres.
J'aimerais finir avec un mot concernant la qualité (crédibilité) de cette analyse.
On devrait contrôler la qualité de la corrélation - ça demandait une quantification des erreurs des données primaires de l'INSEE et ça couterait beaucoup plus que les trois heures que j'ai investi dans ce petit rapport - donc ça sera l'affaire quelqu'un d'autre.
Cordialement
Wolfgang
marié depuis 42 ans
(malgré les 1000 voyages (de plusieurs jours) en mission officielle au service de la recherche, dont mon intérêt pour cette statistique.)
Eh bien, bonjour,
car c'est déjà mercredi
voici la figure 3 montrant la distribution régionale des
ALS (allocation de logement social)
en nombre d'alloctaires pour 1000 personnes de 15 à 59 ans
source: INSEE
De la première vue on remarque la similarité avec le taux des divorcés (fig.1), n'est ce pas?
En quantitative?
Lisez la communication précédente.
Salu
Wolfgang
Merci pour votre intéressant travail Wolfgang !
Mais la corrélation entre les statistiques des allocations et celles des divorces, explique t-elle vraiment la cause du gradient nord/sud ou ne relève t-elle que des effets, sachant que les divorces sont des causes de précarité (notamment des femmes) et donc d'octroie d'allocations dans la population ?
Par ailleurs, que ces statistiques soient financées par les deniers des contribuables, est-ce à dire qu'elles soient plus fiables? Je ne le pense pas car tombées dans le domaine public et contrôlées par l'Etat, elles peuvent très bien être biaisées pour des raisons.... d'Etat, comme en a pu faire montre l'expérience de notre passé...
La raison est très simple: au nord de la loire il y a moins de mariages et d'avantage d'unions libres qu'au sud de ce modeste fleuve. De ceci, il est important d'observer que statistiquement, le nombre plus important d'unions libres au nord diminue d'autant, et dans les mêmes proportions le nombre de divorces. Ceci explique qu'il y ai d'avantage de divorces au sud donc implicitement moins d'unions libres au sud de la france.
NB: De manière volontariste j'évite d'utiliser dans ma démonstration issue du calcul la résultante du rapport : nombre de divorces / nombre de mariages ( appelé "taux de divorces" ) car ce terme officiel prend en compte sans le quantifier précisemment, les mariages blancs et donc fausse d'une manière importante les résultats; car en effet, il est très difficile de quantifier le nombre de ces mariages blancs respectivement au sud et au nord de notre chère france. J'espère avoir répondu clairement à votre interrogation.
En attendant, je refléchi à cette même question pour l'est et l'ouest.