On s'aime mais on se quitte ? HELP, que faire/penser svp ?

Jesuisperdue7 Messages postés 4 Date d'inscription lundi 20 février 2023 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2024 - Modifié le 20 févr. 2023 à 03:24
stf_frmu Messages postés 44968 Date d'inscription mercredi 22 février 2012 Statut Modérateur Dernière intervention 15 novembre 2024 - 22 févr. 2023 à 09:23

Bonjour à toutes et tous,

Je m'étais décidée à écrire un message sur ce forum au mois de janvier... Je ne l'avais finalement pas posté et me revoici quelques semaines plus tard davantage déboussolée. Voici donc le message que j'avais commencé à écrire à l'époque et ... sa suite (par avance, merci pour vos lectures) : 

"En couple depuis un peu plus d'un an, mon copain m'a expliqué il y a quelques jours, dans une lettre, les raisons de ses difficultés à se projeter librement avec moi et pourquoi il n'arrivait pas à répondre à mes attentes. Pour recontextualiser rapidement : nous avons tous les deux 30 ans (lui célibataire depuis quelques années, moi sortant d'une relation un peu destructrice). Notre histoire a été une sorte de "coup d'évidence" pour nous deux.

Si lui a été très impliqué et très très démonstratif au début; j'ai conscience d'avoir de mon côté un peu compliqué/gâché (/sabordé inconsciemment) les choses les premiers mois, certainement à cause de ma peur de l'abandon/dépendance affective (et de ma relation précédente, destructrice, où j'étais un peu sous emprise). Les premiers mois, je bloquais ainsi pour rencontrer son entourage (par peur d'être jugée et pas assez bien ? Par peur de trop m'impliquer et être déçue?), je remettais parfois en cause la relation (pour être rassurée ?), j'étais très jalouse, dans les provocations de rupture, je lui en voulais quand il sortait (alors qu'il me proposait toujours en plus). Bref surement un peu chiante (je noircis un peu le tableau car nous passions aussi de supers moments et nous riions beaucoup mais je veux aussi souligner mes torts).

De son côté, il est très gentil , très attentionné, mais ne communique pas (il est plutôt introverti) et a tendance à facilement se replier dans le silence (attitude que je trouve, soi dit en passant, assez insécurisante). Il ne disait donc rien durant les premiers mois; il semblait amoureux, toujours rassurant. Puis... j'ai ressenti qu'il commençait à s'éloigner un peu (qu'il se désengageait un peu émotionnellement de la relation, se concentrait davantage sur son sport) mais par peur de déclencher un éventuel conflit (il déteste et fuit les conflits), il ne disait rien sauf quand j'insistais pour mieux comprendre. Il me partageait alors des doutes (généralement seulement par écrit ("j'ai peur que l'on arrive pas à se rendre heureux" etc), mais sans jamais vraiment non plus proposer/trouver de pistes de solutions ou déclencher lui-même des échanges pour qu'on avance. A chaque tentative de creuser le sujet (je lui demandais ses besoins etc), cela ne fonctionnait pas vraiment. La communication était donc difficile.

Au fil des mois (cet été), cela ne s'arrangeait pas vraiment car il restait certes toujours présent (il me proposait qu'on se voit, était gentil) mais en même temps, il était quasi impossible de vraiment parler de nous. Il ne déclenchait jamais un échange nous concernant, ne parlait plus avec des "nous" (lui qui me parlait d'emménagement au bout de quelques semaines n'y revenait plus), ne proposait pas de projets et fuyait ce genre d'échanges, je me sentais presque un peu seule dans cette relation de couple... ce qui créait du coup beaucoup d'insécurités de mon côté (surtout en sachant qu'il ne disait donc pas vraiment ce qu'il pensait) et c'était donc un peu un cercle vicieux car du coup ca me mettait d'autant plus 'en attente' et donc certainement encore un peu plus oppressante.

Mais en parallèle il restait là, en étant toujours gentil, présent (jamais il ne m'a laissé sans une réponse ou une nouvelle; il me proposait souvent qu'on se voit) et bienveillant : donc j'étais un peu perdue.

En octobre, je l'ai un peu mis 'au pied du mur' pour qu'il se positionne car je vivais mal la situation et cette impression de "flou" .. il avait fini par me quitter, se sentant (je cite) sous pression et "poussé à bout".

Ayant conscience d'avoir été surement trop "exigeante" au début puis 'étouffante" et me sentant très responsable, j'étais revenue vers lui au bout d'un mois (au mois de novembre, en déposant d'abord une lettre dans laquelle je me remettais beaucoup en question et m'ouvrais à lui). Il m'a un peu fait attendre, me disant qu'il avait besoin d'un peu de temps, qu'il était perdu, mais une semaine ou deux après m'avait dit qu'il voulait qu'on re essaie.

Mais je crois qu'il était un peu spectateur de voir mes éventuels changements. A notre reprise, j'étais pleine de bonne volonté et ai notamment rencontré un de ses groupes d'amis (je bloquais totalement auparavant - oui j'ai honte mais c'était quasi phobique- mais voulais lui montrer que je travaillais là dessus) mais si je me sentais coupable, je crois que je lui en voulais aussi pas mal de la rupture, de l'insécurité et du silence cultivé les mois précédents et avais aussi vraiment besoin qu'on communique. J'ai donc été un peu déçue de voir que de son côté ce point là n'avait pas évolué. Il ne semblait pas beaucoup plus se positionner et être démonstratif. Il m'avait parlé de ce mois de rupture avec pas mal de détachement me racontant ce qu'il avait fait. Dans ma lettre de "reconquete", je lui avais partagé pas mal de choses (de confidences justement sur cette peur de l'abandon, un peu mon histoire familiale dont je ne lui avais jamais parlée etc) et il ne m'a jamais posé de questions sur ces points abordés (préférant peut-être se dire qu'on y reviendrait mais qu'il fallait d'abord recréer juste des moments positifs ?). Il me proposait qu'on se voit mais n'abordait pas le futur, etc. A titre d'exemple, jai par exemple démissionné de mon CDI et il ne me posait pas de questions sur la suite ou mes projets...

Et j'ai été surement un peu impatiente (et ne voulais pas retomber dans le meme scenario que les mois précédents)... et au bout d'un mois et demi (et notamment après Noel où encore une fois j'ai davantage eu l'impression d'être avec un ami qu'un amoureux...), ne le sentant pas vraiment réinvesti ou clair, je lui ai donc re demandé en face s'il se projetait avec moi (j'avais essayé par message mais il me disait toujours qu'on en reparlerait sans finalement y revenir). Il était comme figé, incapable de parler et il m'a finalement dit qu'il avait du mal à se projeter à 6 mois ou un an parce que c était très changeant entre nous etc. Je me suis sentie un peu trahie du fait qu'il continuait à me voir sans me parler et qu'il me dise ca uniquement quand j'insistais. Je l'ai traité de conn*** (j'ai honte) tellement j'avais mal. A chaque colère, il a toujours cependant réagit avec calme/flegme (ce qu'on peut parfois prendre pour du désintérêt ou de la non implication je trouve).

Nous devions normalement partir 3 jours plus tard passer le 31 à Paris au théatre (billets qu'il m'avait offerts au début de la relation). Comme nous ne l'avions pas organisé mais que je trouvais dommage de perdre les billets, je lui ai quand même proposé que l'on y aille. Il a accepté mais j'ai quasi tout organisé et lui n'a pas vraiment fait d'effort, ne serait-ce que pour enfiler une chemise (il n'a jamais parlé de nous alors que ca me semblait pourtant un beau moment pour peut etre parler de nous deux... mais en même temps mes colères et insultes l'avaient aussi surement un peu faire re-rentrer dans sa tanière).

Cette nuit là, il m'a finalement redit qu'il avait du mal à se projeter : j'ai passé la nuit en pleurs. A notre retour, au moment où je le déposais chez lui, nous avons ré abordé le sujet et il m'a dit qu'il pensait qu'il ne pouvait pas me donner ce que j'attendais. Je suis partie en pleurant et il m'a écrit qu'il m'écrirait une lettre. Je me suis un peu énervée de cette façon de faire et il l'a effectivement déposée dans ma boite aux lettres quelques jours plus tard (je n'ai pas adoré la démarche de ce "suspense" ni de la forme car ca me semblait plus normal de discuter de déposer une lettre dans ce contexte).

Dans cette lettre, il me dit qu'il a peur, que nous sommes différents (lui introverti et calme, moi impulsive et excessive, moi aventurière et envie de voyages quand lui n'était jamais aussi bien qu'en France, etc) malgré ce sentiment d'ames soeurs ressenti au debut, mais que malgré ça nous avions surmonté les mois précédents difficiles; qu'il aurait dû me partager tout ca plus tot mais qu'il avait eu peur des conséquences qui auraient pu être prises, qu'il en a marre de me rendre malheureuse et aussi que 2 points le chiffonnaient : notamment ma jalousie et son ex.

Comme j'ai la sensation qu'il s'implique moins et me regarde moins - mais qu'il regarde d'autres filles - parfois je le lui dis, sans beaucoup de douceur, parce que ça me blesse. Il m'a alors dit qu'il vivait mal ces remarques, qu'il ne "matait pas" et que cela le poussait alors à "changer de comportement", qu'il devait du coup faire attention à ne plus regarder autour. Et que ce n'était pas normal.

Son ex. Il est resté 7 ans avec une fille (sa 1ere copine et seule longue relation). Cette relation est terminée depuis 6 ans mais ils sont restés en contact. Lui était proche de sa famille à elle et notamment de son frère, qui s'est malheureusement tué en moto l'an dernier. Ils ont donc à priori repris contact à ce moment là (je ne le connaissais pas encore), par téléphone puisqu'elle habite loin. Je ne lui en parle pas souvent mais ce sujet est délicat et je ne le vis pas bien. Ce que je prends mal, c'est qu'il est au fond plus proche de sa famille à elle que de ma vie et que nous : nous ne construisons rien ensemble et ne faisons pas de projets (justement à cause du climat et des conflits me dit-il). Il est allé à l'enterrement de sa grand mère à elle alors qu'il ne connait même pas la mienne, il parle très souvent de son frère à elle, décédé (il a même posé un jour de congé cette année pour les "un an de décès" et a rejoint des amis pour la date de son anniversaire), sa famille reste en contact avec la famille de son ex alors que moi je ne connais même pas la famille de mon ex - par ma faute j'avoue, je sais car ça me stresse/bloque... donc oui, ça me fait mal et certes il ne comprend pas ce manque d'empathie alors que je suis hyper empathique dans la vie mais c'est juste que ça me blesse. Et il me dit qu'il ne peut pas être avec quelqu'un qui ne l'accepte pas, que ce n'est pas une rivale mais une personne qui compte, encore plus après ce qui lui est arrivé. Et qu'il ne transigera pas sur ces deux sujets.

Il dit ensuite qu'il a conscience qu'il est incapable de donner aujourd'hui ce que j'attends, que le serpent se mord la queue car il ne donne pas assez car il ne se sent pas rassuré non plus. Alors qu'il avait eu le sentiment de rencontre une ame soeur il avait eu pas mal de doutes depuis. Que ces choses que je n'accepte pas (à mon avis il parle de son ex....), cette faculté à passer en 5 minutes d'un extrême à l'autre étaient autant de points noirs sur ce qu'il imaginait être notre futur; que cela l'empêchait de se projeter en toute liberté. Qu'en ne se sentant pas à la hauteur il ne se sentait pas bien dans cette relation alors que notre rencontre semblait une évidence. Il finit la lettre en se demandant si on peut réussir à s'accepter tel qu'on est sans que les concessions soient trop importantes, que si oui il faudra en parler sérieusement et que si non, il faudra peut-être se résoudre à peut-être réfléchir à une autre forme de relation, disant que si ce n'était pas moi il serait déjà parti depuis longtemps (sympaaa) mais qu'il voulait rester car il pense que j'ai beaucoup de ce qu'il recherche chez sa copine et qu'il reste persuadé qu'on peut faire une belle équipe.

J'ai donc réagis impulsivement 2 jours après cette lettre quand nous nous sommes vus; il m'avait proposé qu'on discute de tout ça (la discussion a duré 15 min sur la plage). Etant émotionnellement fatiguée je crois, j'ai alors dit que c'était niet pour moi. Le fait qu'il me dise tout ca un peu "après coup" et seulement par écrit, de relire des doutes et des doutes (quand moi je revais de projets et d'être rassurée), qu'il me parle de son ex dans une lettre manuscrite, qu'il me souligne ainsi en faisant ça l'importance qu'elle a pour lui (encore plus grande que ce que j'imaginais du coup puisqu'il semble prêt à me perdre pour elle...)

En partant il m'a dit que c'était dommage et d'y réfléchir. Le soir même il m'a juste envoyé une chanson en me disant que ca lui rappelait une bonne soirée qu'on avait passée. Je n'y ai pas répondu car je trouvais que ca faisait un peu 'jeu'. Le lendemain je tombe sur une photo de lui tout sourire avec son groupe de course à pied. 2 jours plus tard, j'ai eu envie de lui partager une mauvaise nouvelle puis j'ai effacé le message. Il m'a demandé ce que j'avais écrit puis je lui ai dit que je voulais partager quelque-chose mais qu'au fond ce n'était plus adapté.

Et il m'a répondu : 'je ne sais pas quoi dire... si tu as envie de partager quelque chose avec moi, je te répondrai toujours'. Et cette impression d'un tel calme et détachement... ce message, quasi amical, m'a fait très mal. Je me suis un peu emportée disant que je regrettais cette relation, que je n'aurais pas du lui faire confiance et qu'il me donnait l'impression de ne rien valoir et je l'ai bloqué sur mon téléphone. Quelques heures après il m'a envoyé alors par sms un message listant mes qualités ! Sans me reparler de nous ou de mes attaques, non, mais comme un message pour ne pas que je pense que je ne valais rien avec la liste de mes qualités. Il l'a aussi envoyé par email le lendemain comme pour s'assurer que je ne finisse pas avec cette image. Mais pas un email pour me dire que je lui manquais ou que la situation était dommage ou une action, non.

Voilà donc le premier message que j'ai voulu publier en janvier.

Puis... j'ai relu sa lettre...  et me suis aperçue qu'elle contenait aussi beaucoup de bienveillance. J'avais certes été blessée par le fond (lire nos différences, des critiques, voir le nom d'une 3ème personne quand on espère soi juste être rassurée... est difficile) mais y voyais aussi une main tendue et de l'amour. 2 semaines après la réception de cette lettre, dont une semaine de silence, je lui ai donc à mon tour rédigé un (très long) email... par peur de le perdre, pour n'avoir aucun regret... . J'ai alors expliqué la raison de mon silence, ai demandé pardon de ne pas m'être mise à sa place et lui ai dit que je voulais travailler ma jalousie, que j'acceptais (même si au fond "aïe" d'écrire ça) qu'il reste en contact avec son ex car je l'acceptais lui et que si c'était important pour lui, ca l'était pour moi et lui ai proposé des solutions à tester etc. J'avoue que ce travail a été difficile... car j'avais l'impression de devoir agir moi pour le garder (non seulement sa lettre ne me rassurait pas mais en plus je faisais encore ce pas vers lui là).

J'avoue que je m'attendais à une réaction rapide... Finalement, je répondais à toutes ses inquiétudes et je m'étais imaginée qu'il sauterait sur l'occasion. Mais rien, aucune nouvelle pendant 2 jours... Une partie de moi s'est sentie un peu humiliée... . Alors je lui ai écrit pour demander s'il avait bien reçu mon email. Et là, il m'a répondu tout de suite par l'affirmative mais qu'il n'avait pas su comment réagir et qu'il avait prévu de m'écrire un message pour me dire qu'il avait besoin d'un réfléchir un peu avant d'y répondre (!). Je trouvais que tout cela devenait un peu un supplice psychologique... Je lui avais quand même dit dans la lettre que la communication écrite, les silences... étaient difficiles et il recommençait : moi je faisais des pas vers lui en acceptant ses demandes mais je me sentais niée dans les miennes.

Alors je me suis énervée (pff) ! Il m'a également dit qu'il avait accepté que ce soit fini pendant ces 15 jours vu ma réaction et le fait qu'il ait été bloqué, il m'a aussi dit qu'en gros son entourage était circonspect quant à notre histoire (bref.... mon coeur de dépendante affective/hypersensible a pris cher en lisant tous ces propos qui font mal car on se sent un peu rejeté). Et il écrivait tout ça alors qu'il semblait avoir repris le cours de sa vie : en plein trail avec des amis alors que moi j'étais en pleurs. Je l'ai accusé de jouer, de s'être fichu de moi etc.

Finalement, il m'a proposé quelques jours plus tard qu'on dine au restaurant pour discuter de mon email et car je lui manquais (c'était le 29 janvier). N'étant pas disponible ce jour là, j'ai proposé le lendemain (le restaurant étant fermé il est venu chez moi). Il est donc arrivé : bien habillé, parfumé avec mon dessert préféré. Nous avons cuisiné ensemble, joué aux cartes et finalement il m'a demandé si je voulais parler de l'email. Etant un peu refroidie par sa non-réaction, son besoin de "reflexion", j'étais un peu perplexe... Et j'ai commencé à dire que je ne savais pas bien vu sa réaction s'il n'avait pas peur de l'engagement et qu'au fond il restait peut-être un peu hantée par son ex (peut-être encore amoureux d'elle ?). Et là, il s'est agacé en me disant que du coup ce que j'avais dit dans mon email était faux (j'ai trouvé ça très injuste). On s'est donc un peu énervés. Je m'en veux car au fond au lieu de parler, j'aurais dû seulement l'écouter car finalement j'avais répondu à son email et c'est lui qui avais soi disant eu besoin de réfléchir.

Puis... nous nous sommes embrassés. Et il m'a finalement demandé s'il pouvait rester dormir. J'ai accepté. Une fois dans le lit, je me suis sentie mal à l'aise car au fond je ne savais même pas où nous en étions du coup, j'ai eu l'impression qu'au final il était juste venu un peu égoistement 'tâter le terrain', constater la véracité du contenu de mon email... . J'ai donc essayé de le faire parler et je lui ai dit que je comprenais qu'il doute, que ça m'était arrivée d'être à sa place avec quelqu'un qui voulait être avec moi et moi plus (prêcher le faux pour savoir le vrai : check). Mais rien... pas un mot. Comme depuis des mois, je me retrouvais face au silence absolu qui perfore le coeur. Et là j'ai commencé à vriller à nouveau tant cette sensation est insupportable. Puis il m'a juste dit 'oui mais regarde ce que tu as dit dans ta lettre par rapport à Jeanne (son ex)...'. Piquée au vif, je me suis levée et suis allée pleurer dans le canapé. Non seulement, il ne disait rien mais en plus la seule phrase qu'il prononcait était par rapport à son ex ??? Il est finalement venu me voir pour me dire qu'il allait donc partir puis il m'a finalement pris dans ses bras me voyant pleurer. Nous sommes allés nous recoucher et le matin avant de partir il m'a dit que ce n'était pas 'une fin de non recevoir'.

Dans la matinée, il m'a envoyé un message pour me demander si mon entretien s'était bien passé. J'y ai répondu en tardant un peu puis je l'ai un peu provoqué (tentative nulle pour le faire réagir je sais) en disant que j'allais aussi devoir refaire mon CV Tinder du coup. Et ça a dégénéré... Il m'a finalement écrit qu'on y arrivait pas... Il était donc en train de me quitter je crois. Prise dans le tourbillon de tout ce qu'il venait de se passer... Je me suis évidemment enervée, trouvant ca dégueulasse qu'il soit venu chez moi, avec mon gateau préféré, d'être resté dormir... pour finalement m'écrire ça quelques heures plus tard. Pendant 2 jours, ça a été très tendu... et ses sms semblaient du coup de plus en plus se diriger vers une vraie rupture. Le second soir, tellement mal, il m'a appelée pour me 'consoler'... me disant même qu'il m'aiderait. Non mais quoi de plus humiliant que quelqu'un qui vous quitte et vous dit en gros qu'il vous sera là pour vous aider à surmonter la rupture ?? J'ai eu l'impression d'un cauchemars. Lui qui a tout fait pour que je m'attache, me répétant sans cesse qu'il m'aimait de manière inconditionnelle... .

Et voilà le genre de sms qu'il m'a envoyé les deux jours suivants :

- 'Ton message m'a fait pleurer. Tu écris tellement bien.. tes mots sont si puissants et si bien choisis qu'ils touchent immédiatement en plein cœur. Ce même cœur qui pleure, de la peine que je te fais une nouvelle fois, mais aussi de l'infinie tristesse que j'ai en moi. Car ce manque que tu décris est partagé et ressenti de la même façon. Ta main dans la mienne est sans doute ce qui me manque le plus. Je ne cesse aussi de repenser à des micros moments, sans grande importance au regard de ces 13 derniers mois, mais qui ont rythmé notre quotidien et fait vibrer mon coeur. Je ferme les yeux et repense à nous, à tous nos fou rire, à toutes ces fois où je t'ai porté sans aucune raison, à tous nos petit-déjeuner où il y avait beaucoup trop pour deux, aux fois où j'attendais désespérément que tu sortes de la salle de bain et me rejoigne dans le lit, à nos blind test... et à toi, juste à te regarder rêver ta vie et essayer de la rendre jolie. Sois certaine que cette prise de distance n'est pas le résultat d'un amour qui s'est éteint. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Si je me rends compte que je fais l'erreur de ma vie, alors je saurai venir ramper devant toi pour te demander de me pardonner. Je suis profondément désolé si tu te sens trahie.'

ou encore 'Je sais que tu te sens trahie. Mais malgré tout l'amour que j'ai pour toi, j'ai ce sentiment aujourd'hui qu'il faut passer par là. Je suis profondément désolé. Tu n'imagineras jamais à quel point. Je suis nul comme copain'

ou 'Je n'arrive pas à répondre intelligemment à tes attaques. Tu as sans doute en partie raison de m'en vouloir autant. Je me sens au plus mal également mais je sais que tu diras que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même'

ou 'Quand j'ai reçu ton mail, j'ai été touché. Profondément et sincèrement. Je n'y ai pas répondu tout de suite pour les raisons que je t'ai expliquées. Qu'elles soient valables ou non, je n'en sais rien, mais elles m'appartenaient. J'ai été surpris par ta réaction, où tu exigeais immédiatement une réponse. Sur le fond, je ne sais pas qui a raison. Mais sur la forme, cela m'a un peu décontenancé car cela mettait une nouvelle fois en lumière nos incompréhensions. Apres plusieurs jours, je me suis dit qu'il était nécessaire d'en parler de vive voix. Pour aller au-delà des mots. Et aussi parce que tu me manquais et que j'avais très envie de te voir. Très vite, quand on a commencé à parler du fond de la lettre, il y a eu les premières incompréhensions et même une ou deux 'provocations' de ta part ('tu l'aimes encore' etc), tellement à l'opposé de ce que j'avais pu écrire et de ce que toi tu avais dit dans ta lettre. Ça m'a attristé. Puis oui, nous avons mangé ensemble, même si tu m'avais demandé si je voulais partir, puis nous avons rigolé en jouant aux mini-cartes. Avant de nous embrasser et de suspendre le temps. Quand je suis dans tes bras, je perds toute notion de ce qui se passe autour. Je perds pied totalement, car je voudrais ne jamais en partir. Alors même que je m'étais dit que cela n'allait pas se passer comme ça, et que si ca devait arriver de nouveau, ce serait une prochaine fois, je t'ai proposé de dormir avec toi. Je ne me voyais pas partir. J'étais juste bien avec toi. Cela n'effaçait pas les incompréhensions discutées plus tôt ,mais le temps d'un instant, d'une nuit, on essayait de les oublier. Quand je suis parti le matin, je n'ai pas pensé une seconde que je ne reviendrai pas. J'ai attendu toute la matinée une réponse de ta part. Et finalement, vers 12h, apres quelques messages, tu me parles de ton 'cv Tinder'. Ce petit message, l'air de rien, a eu un effet très négatif sur moi car il semblait montrer qu'on était reparti dans ce que j'ai fui tant de fois. Je me suis dit qu'on allait retomber dans du conflit. C'est exactement cette peur qui m'avait fait prendre du temps à répondre à ton mail. Je t'aime de tout mon coeur et ta peine me glace le sang. Mais je ne veux plus jamais vivre ces traumatismes. Je pense que notre amour l'un pour l'autre, quoique tu en dises, est indéniable. Mais au fil des mois et des expériences vécues, j'ai vu que cela ne nous empêchait pas de vivre constamment des moments de tension qui me dépassent. Nous avons des différences certes, mais je crains trop que nos caractères ne soient pas suffisamment conciliables.'

Il m'a envoyé ce message au moment où je lui disais que c'était horrible de quitter comme ça par sms et que je méritais des explications de vive voix. Puis le lendemain, il m'a proposé qu'on se voit. Mais après avoir lu son message, je me rendais compte que cela ne servirait à rien, que ce ne seraient que des excuses en fait qui ne feraient que refaire mal et rajouter du chagrin. Je lui ai donc dit qu'il m'avait dit qu'il avait besoin de temps, que c'était peut être bien d'en prendre, de souffler et de se recontacter dans quelques jours (pour une fois, je ne voulais pas être étouffante.

Finalement 6 jours plus tard (il y a maintenant 10 jours), il m'a renvoyé ça : 'Coucou, J'espère que tu vas bien et que ces derniers jours n'ont pas été trop durs. Le temps passe, et même si nous ne nous parlons pas, je pense évidemment à toi. La décision que j'ai prise il y a plusieurs jours est très douloureuse mais je ne pense pas que nous devons revenir dessus. Je suis désolé. Je pense quand même que ce serait bien que nous nous parlions ou que nous puissions nous voir. Ce soir, demain, vendredi.. un peu quand tu veux, je suis disponible'

Puis ça 'Est-ce que tu veux qu'on s'appelle ?', puis ça quelques heures plus tard 'J'ai un peu guetté le moment où tu lirais mon message.. Tout cela ne veut pas dire que je ne tiens pas à toi. Je ne veux pas t'embêter, quand tu voudras me parler, j'espère que tu me le diras.'

Et finalement le lendemain (jeudi 9 février) : 'Tu ne souhaites pas parler ? Peux-tu me dire si ça va ? Comme je te l'ai déjà proposé hier, si tu veux, on peut s'appeler ce soir..'.

Puis plus rien. J'aurais bien sur accepté de le voir ou de parler en temps normal mais il est difficile de réagir suite à ce passage 'Coucou, J'espère que tu vas bien et que ces derniers jours n'ont pas été trop durs. Le temps passe, et même si nous ne nous parlons pas, je pense évidemment à toi. La décision que j'ai prise il y a plusieurs jours est très douloureuse mais je ne pense pas que nous devons revenir dessus. Je suis désolé.'. Tout comme il a été difficile de lire son passage où il me dit qu'en gros il n'hésitera pas à revenir s'il a un regret (mais wow .... !).

Je trouve tout cela un peu cruel... Ce manque de franchise, de décision nette... Ce côté gentil, me disant même qu'il m'aime tout en faisant en fait le choix de nous dire adieu... Et cette proposition de parler, à mon avis uniquement par culpabilité de me voir aussi mal ou pour ne pas passer pour le méchant. Je me demande si au fond ça ne faisait pas longtemps que c'était terminé dans sa tête et qu'il restait "pour voir". Que sa lettre avait été écrite un peu par dépit (peut-être en espérant même que j'y réponde par la négative) et que donc mon email de réponse l'a un peu destabilisé. Peut-être a t'il rencontré quelqu'un d'autre (il était connecté la veille de la St Valentin à 1H du matin... alors que c'est un couche tot et qu'il ne papotait qu'avec moi à ce genre d'horaire, surtout en début de relation). Je ne sais pas. Je n'ai pas répondu à ses derniers sms et son silence depuis 10 jours me montre bien que c'est définitivement terminé pour lui et sans regrets mais bon sang que ça fait mal. Je l'ai vraiment cru sincère et amoureux. Je croyais vraiment être très importante pour lui.

Autant il m'avait mis sur un piedestal pendant la relation...autant là je me sens jetée, rejetée, humiliée, abandonnée... un peu comme un kleenex dont on ne veut plus ou qui n'était finalement pas à la hauteur (ou une personne qu'on doit fuir, toxique, qui rend malheureux... alors que je pense être quelqu'un avec des qualités malgré tout :( :().

Je me sens brisée et ne m'en remets pas.

Auriez-vous des avis ou ressentis sur mon Histoire svp ? J'en ai vraiment vraiment besoin car ca ne va pas fort là.... Mille mercis

A voir également:

4 réponses

stf_frmu Messages postés 44968 Date d'inscription mercredi 22 février 2012 Statut Modérateur Dernière intervention 15 novembre 2024 436
20 févr. 2023 à 14:51

Bjr

Désolé, mais votre pavé est trop long à lire pour aller au bout et apporter une reponse.


0

Bonjour

Ce qui ressort des écrits, sont la jalousie, le manque de confiance en toi, l'attente, la peur, l'impatience, l'abandon, vos incompréhensions, les provocations , les attaques, etc...Cette relation ne me paraît pas naturelle.

La question est: pourquoi insister ? Personne n'appartient à l'autre

Au fond, cet homme t'aide à "travailler" sur ton fonctionnement, auquel il ne peut adhérer. 

Je l'ai vraiment cru sincère et amoureux. Je croyais vraiment être très importante pour lui. Accepte de t'être trompée ou de ne pas avoir vu l'essentiel.

Tes ressentis, tes attentes, tes craintes demandent à être verbaliser auprès d'un(e) professionnel(e) spécialisé en psychologie pour avancer plus sereinement vers autrui. 

Tes qualités plairont à quelqu'un d'autre, après avoir avancé dans ton développement personnel .....

0
Jesuisperdue7 Messages postés 4 Date d'inscription lundi 20 février 2023 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2024
Modifié le 22 févr. 2023 à 04:16

Je viens d'apprendre une très mauvaise nouvelle que j'ai partagée à mon ex après 2 semaines de silence et effectivement il a tourné la page et (je cite) "ne peut pas revenir" même s'il veut bien rester là pour m'aider si besoin. 

Il a pleuré de ma mauvaise nouvelle mais l'entendre si distant vis à vis de nous m'a fait froid dans le dos. Je réalise qu'il n y aura plus jamais de 'nous" et qu'il ne m aime plus. Je suis en plein cauchemar :(

0
stf_frmu Messages postés 44968 Date d'inscription mercredi 22 février 2012 Statut Modérateur Dernière intervention 15 novembre 2024 436
22 févr. 2023 à 09:23

Bjr

Non il ne faut pas être en plein cauchemar.

Vous avez maintenant toute la liberté de profiter et de vivre comme vous le voulez.

Recentrez vous sur vous, voyez des amis (es) afin de faire passer ces moments difficiles plus facilement.

Allez on s accroche et on ne lâche rien


0